Une dangereuse rencontre [Privé - Karen]

C'était la première fois que je venais dans ce bar, et, en tant qu'habituée de la Tête de Sanglier, je fus agréablement surprise de la propreté de l'endroit. J'avais enfin une semaine de vacances, et je comptais bien en profiter; aussi je m'empressai de trouver une table vide ou je m'asseya en attendant qu'un serveur arrive.

Il ne tarda pas à arriver, grand, cheveux blonds en bataille, yeux gris, sous son tablier on pouvait deviner une musculature imposante... Un homme de mon style!... Si on ne comptai pas son air abruti et sa voix horrible losqu'il me dit:

- Puis-je prendre votre commande, Mademoiselle?

- Je prendrais un jus de fruit et un brownie, répondis-je d'un ton las.

En attendant ma commande je me mis à jouer distraitement avec une de mes mèches de cheveux, les yeux fixés sur le lustre suspendu au plafond.
Enfin le serveur revint avec ma boisson et mon gâteau. Je marmonna un vague "merci" avant de commencer à manger le brownie et à boire le jus (qui se révelèrent très bons!). Je venais de tout finir quand soudain, j'entendis la rumeur des conversations s'interrompre d'un coup, comme si tout le monde venait d'être frappé par la foudre. En regardant de plus près, je me rendis compte que tous les regards étaient fixés sur la porte d'entrée, sur laquelle je me tournis également.

A la porte se trouvait une des femmes à l'apparence la plus singulière que j'eut jamais vu. Ce qui retena mon attention fut ses yeux: D'un rouge sanglant, ils étaient très brillants et presque effrayants. L'inconnue se dirigea vers moi, assise sur ma chaise...

Aujourd'hui ce fut une journée agitée, 125 meurtres programmés a exécuté, pas le temps de prendre un petit déjeuner ni de se reposer, c'était vraiment dur.
Comme d'habitude je m'étais levée à 3 heures du matin, je dormais peu ces quelques temps, comme si une force étrange m'empêchait de fermer l'oeil, comme si être endormie ne me soulageait pas. Vers midi je m'accorda une minute de repos, histoire de ne pas se surmener. Bon, pour commencer j'allais trouver un endroit ou me réaprovisionner en boisson, car je n'avais pas très envie de finir désydrathée, je me balasais donc dans une rue, le chemin de traverse, je penses...je n'avais pas fait très attention, mais vu le nombre de sorciers qu'il y avait je pensait que c'était ça. Les sorciers, eux et leur baguettes magique, completement à coté de la plaque pour certains, il n'ont même pas voulu reconnaitre que Miss Queen avait fair un monde...un monde meilleur, alors que je pensait à tout ça, le sourire aux levres, un bar attira mon attention. Il s'appelait " Le chaudron baveur", 'était certes un drôle de nom qui ne donnait pas très faim. Mais j'avais tellement soif et faim que je ne me posa pas de question, j'entra dans le bar, ses yeux écarlates à l'affut du moindre danger. On ne siat jamais, peut-être qu'un ennemi de Miss Queen trainnait dans les parages, si c'était le cas il serait réduit en cendre d'un tour de main.
Je poussa alors la porte de ce fameux bar, contre toute attente, il était très propre. Mais ce qu'il y avait d'un peu plus surprenant c'était les gens, ils avaient céssé leurs bavardages et s'était tournés vers moi, presque horrifié. Je rougis un peu, je n'aimait pas vraiment être fixée de la sorte.
Je m'avança donc dans le bar, les personnes présentes dans celui-ci suivait jusqu'à mon déplacement, il fallait vite trouver une chaise pour fuir tout ces yeux, c'était genant...
Malheureusement le bar était plein a craquer, une seule chaise parraissait libre, les autres étaient trop loin et je n'avait pas envie d'être dévisagée comme ça pendant tout ce temps. Je m'assit donc à cette chaise vide, voyant que je ne faisiat rien les bavardages avaient repris, certes un rien moins fort, mais repris. Je releva la tête et vit devant moi une femme, assez belle, elle avait la peau foncée et des cheveux blanc.
Voyant qu'elle me regardait, je rougit un peu plus.

-"Pa...Pardon, j'aurais du vous demmander si cette place était libre" dis-je légerement embarassée.

Je n'avait jamais été du genre a foncer dans le tas, en dehors des ordres je pouvait me montrer gentille, même attentionnée, mais certaines personnes ne penses pas ça et croient que je suis un monstre a la solde d'une reine maléfique. D'autant plus que mes yeux rouge écarlate ne facilitait pas la tache. J'avais peu d'amis et je ne m'en plaignait pas.

- Pa...Pardon, j'aurais du vous demmander si cette place était libre.

Je resta un instant sans rien dire, en m'interrogeant sur ma voisine qui m'intriguait. Je venais de repèrer quelque chose de nouveau dans ses yeux, quelque chose que je n'avais pas remarqué: son regard avait quelque chose de sombre et presque sinistre, comme si elle n'était pas aussi innocente qu'elle le paraîssait. Je chassa vite cette pensée, et tâcha de lui répondre dans laisser paraître mes soupçons.

- Ce n'est rien, j'étais seule. Je suis toujours seule, en fait... Ca fait du bien un peu de compagnie..., dis-je en souriant.

Mes pensées se dirigèrent sur mon boulot: Gardienne de Poudlard. Un travait ennuyeux - je n'avais pratiquement rien à faire - mais extrêmement bien payé donc j'étais gagnante.
Et surtoût, j'étais toujours seule, assise sur la chaise, à guetter un danger qui ne venais jamais. La seule compagnie que j'avait étaient mes Semi-ombres, mais commes elles étaient des copies conformes de moi-mêmes, elles étaient tout, sauf amusantes. Je me réjouissais donc d'avoir pour une fois un peu de compagnie.

- Au fait, je ne me suis pas présentée. Je m'appelle Rasheeka. Rasheeka Salerno.

Je regardais timidement la femme se trouvant en face de moi, elle semblait interrogative, je penses qu'elle se posait des questions sur moi...comme tout le monde ici présent surement.
Mais cette mine s'estompa rapidement pour laisser place à un sourire de la part de mon interloctrice.

- Ce n'est rien, j'étais seule. Je suis toujours seule, en fait... Ca fait du bien un peu de compagnie... dis-elle toujours un charmant sourire aux levres.

Puis elle sembla penser a des choses sérieuse, je ne savais pas vraiment de quoi...Peut être de son travail, va savoir.
Je n'avais pas très envie de parler, ou pour être plus exacte, j'avais peur de la réaction de cette femme à mon égard, je ne savais en aucun cas engager la conversation, dans mon "travail" on discute très peu de choses futiles et quand on peut, on ne sait pas trop quoi se dire. Enfin, moi surtout.
J'afficha un petit sourire cherchant à ce que je pourrais dire quand elle me dit ceci :

- Au fait, je ne me suis pas présentée. Je m'appelle Rasheeka. Rasheeka Salerno.

Elle semblait éprouver une certaine sensation, je penses celon mes taltents d'observatrice que c'était de la joie. La joie d'avoir trouvé quelqu'un a qui parler.
Je lui répliqua d'un sourire avant de lui répondre, car a moins d'être extremement malpoli on devait quand même se présenter si l'autre le faisait.

-"Karen McFear...Enchantée Rasheeka."

Je prenais grand soin de ne pas paraitre trop coincée, ni trop détendue, il ne fallait pas éveiller de soupsons, car a part son nom je ne savais encore rien de cette fille.
J'ajouta avec un petit rire :

-" Je me demmandes bien pourquoi tout le monde m'a regardé rentrée. Je ne savait pas que j'étais si célebre"

- Je me demande bien pourquoi tout le monde m'a regardée rentrer. Je ne savais pas que j'étais si célèbre.

Je resta silencieuse un moment, réfléchissant à la façon de lui dire la vérité sans la vexer. Les gens aux yeux rouges ne couraient pas les rues, dans le coin... Peut être qu'elle ne le savait pas?? Peut être qu'elle n'était pas d'ici?
Perdue dans mes pensées, je n'avais pas remarqué que Karen attendait toujours ma réponse, et qu'elle me regardait d'un regard interrogateur. Je repris vite mes esprits, et tâcha de lui répondre de manière cohérente.

- Eh bien... J'imagine que c'est à cause de tes yeux. Tu sais ici pratiquement personne n'a les yeux rouges, ca a donc dû les choquer un peu. Et aussi, apparemment tu es nouvelle dans le coin? Donc ils se demandent qui tu es, d'où tu viens...

La, Karen me regarda bizarrement. Je ne pense pas l'avoir vexée, même s'il m'arrive d'être dure sans m'en rendre compte. Comme j'avais encore faim, j'appela encore un serveur. Tiens! Le même que tout à l'heure. Décidément le monde est petit...
Je jeta un autre regard inquiet sur Karen, pour savoir si je devais m'excuser de quelque chose: on ne dirait pas comme ca mais je déteste faire du mal.... Enfin... Quand il ne s'agissait pas de mes ennemis...
Ca allait, elle était de nouveau dans son état "normal". Je lui posa une autre question, assez bête mais les silences commençaient à me taper sur la système.

- En parlant de tes yeux, il ont toujours été comme ca?